Alors , pour ce qui est de manger cru, faut se mettre d'accord sur la définition, car il y a autant de type de "crudivores" qu'il n'y a de mode d'alimentation en fait ( végétalien, végétarien, végan...) Pour ma part, je suis plutôt de type végétarien : parfois, un p'tit fromage, je ne résiste pas (mais pas de lait ni yogourt, je n'aime pas de toute façon), mais des oeufs "à volonté" (parfois 4 ou 5 d'un coup, parfois plusieurs fois par semaine si le besoin s'en fait ressentir, parfois pas pendant 3 semaines ... faut écouter ses envies! On fait un peu d'instinctivothérapie, si le mot existe? ;) Des oeufs d'une collègue, poules 200% "bio" et gâtées qui ne seront jamais tuées! En attendant de trouver le temps de pouvoir protéger les miennes des fouines et renards qui prennent ma maison pour un resto). Ensuite, il faut préciser à combien de % on est crudivore : je le suis à 80-90 %, quoique de plus en plus ... A noter qu'on pourrait être crudivore et manger de la viande ... crue, ça existe, mais ce n'est par contre pas dans l'optique de ma philosophie hygiéniste auquel je me rattache.
C'est un apprentissage qui s'est fait au départ un peu abruptement, car j'en éprouvais un terrible besoin : pendant plus d'une quinzaine de jours, au tout début, je m'y suis jetée dedans à corps et à cri, tant je me sentais mal, avec des smoothies, car je voulais tester avant de faire le pas pour un juicer, vu le prix. Et quand j'ai rencontré le site de Thierry, ça m'a fait tilt! Je ne savais pas que ce type d'alimentation existait. Comment se diriger vers qqch dont on ne soupçonne même pas l'existance!?! Mais le raisonnement hygiéniste (car c'est plus qu'un mode d'alimentation, c'est aussi un style de vie, une phylosophie ...) m'a complètement séduite, car ça me correspond tout à fait, et en plus, c'est plein de bon sens, et ça ne va aucunement à l'encontre de ce que j'ai appris en art infirmier: c'est juste une façon différente d'appréhender la santé, le fonctionnement du corps. Parfois, je trouvais que ça exagérait... Guérir le cancer, par ex., je n'y croyais pas du tout! Quand il parlait de cela, je trouvais qu'il parlait de choses qu'il ne connaissait pas!! Mais plus j'en lisais sur le sujet, plus je trouvais qu'effectivement... pourquoi pas! C'était moi qui n'y connaissait rien!!! Et qui portait un jugement trop hâtif, parce que mal documenté!! Voilà bien là l'erreur de notre médecine allopathique: tellement bien sûre d'elle qu'elle ne se remet même pas en question :(
Et donc, pour en revenir à ma façon d'y arriver, ben, j'ai essayé de trouver une façon équilibrée et agréable d'y arriver... Ca s'est fait petit à petit, naturellement je dirais, en ajustant le tir en fonction de mes envies. Parfois, je revenais à un plat plus traditionnel, genre spaghetti, ou une tartine, ou du poisson... mais ça ne m'apportait plus la plénitude de mes petits plats crudivores, j'ai fini par laisser tomber sans regret, je n'en ai même plus envie!!! Je ne suis pas extrémiste, je cherche avant tout le confort et le plaisir. Je déteste cuisiner, je n'ai jamais aimé les plats compliqués, j'ai toujours mangé simple (mais mal). Donc, me donner la permission de faire un repas avec que du fruit, ou que du légume, quel plaisir ! Encore une fois, c'est parce que je ne savais pas qu'on pouvait, on est tellement conditionné! J'ai finalement trouvé ce qui me convenait:
- en me levant, un thé (citron si possible, mais pour le moment, j'en éprouve moins l'envie, je suis peut-être arrivée en fin de parcours de détoxination "intensive", je me suis stabilisée au niveau poids, j'ai même repris 1 ou 2 kgs !). Et puis boire de l'eau.
- puis, 2 ou 3 heures plus tard, un énorrrrrme jus de fruits (env. 800ml): ça me donne des calories plus toutes les bonnes choses qu'on peut imaginer ;) , sans lester mon estomac, vite digéré et assimilé, vite disponible pour l'énergie, surtout que je n'ai pas encore faim! Et c'est si miam!
- plus tard, quand j'en ressens une p'tite faim, une p'tite baisse d'énergie (énergie enfin retrouvée après tant d'années à me traîner), des fruits, ou un smoothie....
- et la journée se continue dans la joie et la bonne humeur .... jusqu'à vraiment ressentir de la faim : alors, c'est l'apothéose, le moment attendu, car j'adore les légumes : je m'explose l'estomac avec!!! Miam!!! Et là, parfois, il y a un peu de cuit, ça dépend les jours : parfois 100% cru, mais plus souvent avec un légume cuit genre patate ou patate douce; parfois avec des oeufs; parfois un "mono-légume" cuit, genre aubergine ou brocoli, avec du sel et du beurre.... à l'envie! Toujours un peu de graisse donc, soit sous forme de beurre de ferme non cuit (je laisse fondre sur le légume cuit), soit de la mayo, soit de l'huile, soit un avocat.... (L'idéal, ce sont des fruits secs, genre pignons de pin, noix, ... Mais j'aime po!) Et je me régale à chaque fois!
A remarquer que grâce à cette façon de faire, j'ai retrouvé le plaisir de goûter les aliments pour leur saveur propre : que c'est gai!! Mon goût et odorat en ont bien profité!!! (Par ex;, hier au boulot, des patients nous ont laissé des pralines, mais pas la grande qualité .... Ben ça sentait le caca!!! Voui voui!! Pas goûté... ;) )
Et donc, en procédant ainsi, on est dans la logique de l'alimentation selon l'hygiénisme : en première partie de journée, on apporte les calories, avec des fruits. Ceux-ci sont astringeants, donc tire l'acidité des cellules pour la mettre en circulation dans la lymphe. Toute cette acidité qui provient du métabolisme et de l'activité de la journée. En fin de journée, ce sont des légumes, très alcalinisants, qui vont, pendant la nuit, neutraliser l'acidité accumulée dans la lymphe pendant la journée. Et c'est l'intérêt de ne pas manger le matin tant qu'on n'a pas évacué ces déchets. On ne mange pas (d'ailleurs, un corps qui fonctionne bien n'a pas faim) car manger demande de l'énergie pour le travail de l'estomac et de la sphère intestinale, or, cette énergie, on en a besoin pour évacuer les déchets.
D'autre part, manger des légumes en fin de journée, avec des graisses pour assimiler les vitamines liposolubles, loin des fruits et donc de leurs sucres, puisqu'il n'est pas conseillé de mélanger sucre et graisse. On reste dans la logique d'une bonne nutrtion diététique. Manger des fruits une heure avant un repas de graisse, ou 4 heures après: les fruits se digèrent en une heure, par contre, les graisses restent plus longtemps dans l'estomac, 4 heures environ. Donc, encore une fois, logique!
Le tout apporte un maximum de nutriments, mais bien plus!!! La cuisson détruit une partie des vitamines, mais de bien d'autres molécules importantes pour la digestion, comme des enzymes, qui sont TOUS détruits par la cuisson. Or, ces enzymes aide à notre digestion, elles la facilitent, ce qui nous épargne de l'énergie! On y découvre aussi une notion de vitalité, une sorte d'énergie que certains mesurent en angströms. Pas facile à expliquer, mais plus un aliment est frais, càd vivant (c'est pour cela qu'on appelle aussi le crudivorisme, "alimentation vivante"), plus il apporte cette vitalité, cette espèce d'énergie qui fait la vie. Sais pas bien l'expliquer, mais on le ressent. Cette vitalité est immédiatement détruite pas tous les modes de cuisson, mais aussi par le vieillissement de l'aliment, sa congélation, sa conservation trop longue durée dans un frigo ... Un chouette article à ce sujet : http://www.buddhaline.net/Les-aliments-n-ont-pas-tous-la .... On y croit ... ou pas. Moi, j'y crois, ça n'a rien d'illogique, c'est juste pas reconnu par notre Sacro-Sainte Science Médicale. (Ou peut-être cette vitalité, ce sont en fait ces fameux enzymes qui apportent un plus à la digestibilité des aliments?)
On en aurait des choses à dire et découvrir, c'est tout simplement passionnant!
Passez de chouettes fêtes de fin d'année!
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