A 47 ans, vieillir était devenu une réalité et une fatalité, et j'acceptais donc le cortège de petits maux qui accompagnaient cette sénescence.
Mais fin janvier de cette année 2013, trop, c'était trop, et cela devenait franchement insupportable, au point d'envisager une visite chez cette caste tant haïe qu'est la gent médicale ... Médecins que je fréquente quotidiennement puisque je suis infirmière, ce qui me donne d'excellentes raisons de m'en méfier au plus haut point... Je souffre d'une sarcoïdose, en deux mots, une maladie auto-immune idiopathique (un mot idiot pour dire qu'on n'en connait pas l'origine, et encore moins comment la guérir: faut dire qu'on ne s'en donne pas la peine, n'étant pas souvent invalidante, et de toute façon pas mortelle, donc pas rentable à exploiter...). Cette maladie s'attaque à n'importe quels tissus, ou organes, en y provoquant des phénomènes inflammatoires, et donc, douleur et dérèglement de leurs fonctions, avec quand même parfois destruction et perte de la fonction en tout ou partie. Chez les uns, c'est tantôt le foie, les poumons, les articulations, chez d'autres la peau, les reins, le coeur .... Parfois pas plus grave qu'une grosse angine, parfois provoquant des douleurs évoquant le cancer (un cas rencontré dans mon hôpital), parfois invalidante au point de provoquer un BPCO (cas également rencontré). ...
Bref, en ce mois de janvier, sarcoïdose ou vieillissement inéluctable, j'en était arrivée à un point de douleur que je n'arrivais plus à supporter, car le sommeil en était perturbé, le réveil insupportable (vous savez, l'impression d'avoir 90 ans?, ne plus savoir se bouger tant le corps est ankylosé...), la journée entravée de petits inconforts dont on se passerait bien, essentiellement articulaires et musculaires (mal partout, plus de force dans les bras), une fatigue récurrente qu'il n'y a plus moyen de récupérer, des douleurs incessantes dans le dos (genre hernie discale, voire par moment genre calcul rénal, que je connais pour en avoir eu), et, cerise sur le gâteau, un genou mal en point (je pense avoir croqué mon cartilage, le genou déviant parfois de sa position, les os frottant, aurait-on dit; me lever d'une chaise sans faire rien paraître auprès de mes collègues relevait du défi ...). Avec ça, trop fatiguée pour encore envisager un quelconque projet... Ma semaine de nuit au travail me laissait sur le carreau, les idées vagues, avec difficulté à trouver mes mots, et une semaine au moins n'était pas de trop pour reprendre courage pour la suivante ....
Quant à mon alimentation d'alors, je m'efforçais de la rendre la plus "saine" possible (pensais-je). Chez moi, rarement de la viande (mais au travail, je mange ce qu'on me donne), des produits laitiers, yogourts et fromages, que j'adorais et que je pensais bons pour la santé (les médias nous font décidément croire n'importe quoi), du bon pain blanc, et même de plus en plus souvent gris, avec de la Planta à la place du beurre ... Cuisine au bon beurre de ferme (industriel bien sûr). Hélas, trop peu de fruits, peu de légumes aussi, souvent en boite, toujours cuits... Jamais de jus ou de smoothies. Pas de boissons gazeuses. Peu de biscuits (mais trop encore, parfois quelques chips); rarement une pizza, jamais de plats préparés (ou si peu: la pizza, les loempias, parfois des raviolis en boite...). Un bon petit café le matin, histoire de titiller mes surrénales, avec du sucre raffiné pour bien les épuiser (ce que je comprends maintenant seulement)....
Et bien voilà, croyant bien faire, ou en tout cas pour le mieux, je faisais tout ce qu'il ne fallait pas!!!! Aidée en cela par le marketing des médias et l'ignorance de la médecine! Ben oui, j'ose le dire, moi, la petite conne d'infirmière sans intelligence et sans cerveau .... C'est bien comme cela que le corps médical et le quidam nous considère, non? Des exécutantes décérébrées du médecin-dieu tout puissant... Si les gens savaient le mépris avec lequel le corps médical les traite, s'ils savaient à quel point on les prend pour des imbéciles au porte-monnaie bien rempli.... Faut dire que c'est mérité quelque part : pourquoi remettre entre les mains de ces requins notre bien le plus précieux : notre santé et notre vie? ... Mais ceci est un autre débat.
Revenons à mon petit moi. J'en étais donc arrivée à un point critique, il me fallait agir, mais passer à l'ennemi m'était une idée insupportable que je remettais sans cesse à plus tard. Et puis, le hasard faisant bien les choses, (mais est-ce le hasard... ou le destin? Aurais-je été réceptive à ce nouveau concept si je n'avais pas touché "mon" fond personnel), je tombe sur un site de crudivorisme proposé par une amie: et là, c'est la "révélation"... Mais oui, pour moi, c'est évident, voilà l'origine du mal, voilà l'explication des mécanismes m'ayant conduit à cette impasse, voilà les solutions proposées!!! Rien en contradiction flagrante avec mes études d'infirmière, et de plus, que de la logique, du bon sens. Et puis, l'animateur du site, Thierry, est tellement sincère, tellement vrai dans sa démarche, une démarche qui vient de son coeur, de sa foi... le sujet traité avec une grande intelligence, avec des mots simples que tous peuvent comprendre (et non pas ce verbiage pompeux de la caste des médecins qui nous laisse à l'écart de notre propre prise en charge!). Comment ne pas accrocher?
BILAN : deux mois ont passé.
SANTE : oubliés les réveils de centenaires; plus de douleurs articulaires; beaucoup mieux le dos; le genou est totalement remis (là, franchement, étonnée, car je pensais quand même qu'une certaine usure ne serait plus récupérable); retrouvé, le bon sommeil: mes lendemains de semaine de nuit se récupèrent facilement et ma lucidité est impeccable. Je recommence des projets. Mes petits soucis respiratoires dû à ma sarcoïdose sont en passent de se faire oublier, encore un peu de hemmage quand je suis plus énervée... J'ai envie de refaire un peu de sport : le printemps qui monte en moi, ou la santé qui revient? Une pratique de yoga, " Les 5 Tibétains" (vidéo ICI), me tenterait bien...
NUTRITION : bien sûr, je suis les grands principes de base de l'alimentation végétalienne crue, mais avec quelques écarts cependant. Il y a des légumes que je ne saurais pas (pas encore?) manger crus , et que j'apprécie de toute façon cuits (pomme de terre, poireaux, chicons, même si j'en mange crus aussi, ...). De temps en temps un oeuf (cru dans un milk shake, ou cuit, pour me faire plaisir, car le plaisir est important, ce ne doit pas être une punition de manger!). Et puis parfois du poisson, parce que là aussi j'aime bien: sardine à l'huile ou saumon cru (je le mangeais de toute façon rarement cuit: malheureusement pour lui, je l'adore cru, même si ce n'est pas recommandé...). D'un point de vue diététique, c'est tout à fait correct... D'un point de vue végétalien, nettement moins. D'un point de vue crudivorisme, ça dépend des tendances : le puriste vous dira que ça doit être 100% cru; le tolérant acceptera du 20 à 30 % cuit; il y a des crudivores carnivores, des crudivores végétariens, des crudivores végétaliens et même des végans (mais on sort du domaine de la bouffe pour rentrer dans la pure éthique)...
L'important, au niveau de la santé, est de manger sainement, équilibré, et surtout, d'y prendre plaisir. Il y a des règles de base, de bon sens, et puis, il y a VOUS !
Voici "mes" règles de base que je me propose (sans m'imposer!) :
> - pas de gluten, ou alors, des céréales entières autres que le blé (pain gris, nouilles et riz entier ...)
> - pas de boissons gazeuses, alcool, café ... préférer du thé vert ou noir, des tisanes
> - pas de sucres raffinés, préférer du sucre de canne, du miel ou du sirop d'érable
> - pas de viande (bourrée d'hormones, d'antibiotiques, de nourritures pas naturelles, d'OGM, élevée dans des conditions indignes et tuées dans un stress inhumain)
> - pas de sel raffiné, préférer le sel de Guerlande, naturellement minéralisé et iodé, sans additifs (notre sel de table est un déchet industriel, le saviez-vous? et de plus, il contient de l'anti-agglomérant)
> - pas de lait ni de produits laitiers et dérivés
> - pas de soja
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> - ne pas cuire, ou le moins possible; si on veut cuire, penser à la cuisson vapeur
> - ne pas utiliser le micro-onde !
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> - préférer le bio; mieux encore, faire ses propres légumes du jardin
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> - sport doux (marche, yoga), grand air, soleil, bonne hygiène de vie
Plein de questions-réponses pour bien débuter sur ce site, à cette page: http://veganbio.typepad.com/veg_anbio/nutrition.html
Enjoy your life !
Milles mercis à Thierry Casasnovas qui m'a ouverte à cette voie, et qui, chaque jour, nous aide et nous accompagne avec gentillesse, dévouement et désintéressement.
Je dois la vie à mes parents ... Je pense pouvoir dire que je te dois ma santé et ma nouvelle joie de vivre, Thierry.
Je dois la vie à mes parents ... Je pense pouvoir dire que je te dois ma santé et ma nouvelle joie de vivre, Thierry.
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