Qui suis-je?
Peu importe. Je suis née en 1965.
Pourquoi ce blog?
D'abord et avant tout ... pour moi! J'aimerais y consigner les étapes de ce que je pressens devenir une nouvelle approche de ma vie. Ce sera donc un "blog mémoire", un journal de bord, un carnet de route dans lequel je noterai mon ressenti, ma progression, mes archives, des articles qui peuvent me servir par la suite ....
C'est aussi un témoignage qui pourrait servir à d'autres? Si vous y trouvez votre compte, tant mieux !! Un autre témoignage, plein de sagesse et de bon sens, celui de Smoothie Girl, pour vous convaincre.
Pourquoi ce titre : "Qui l'eut cru"?
"Cru" ... crudivorisme, végétarisme, végétalisme .... Je ne sais pas encore vers quoi je me dirige, je n'ai de toute façon pas envie d'entrer dans une catégorie particulière, je m'en fiche, je n'aime pas les sectarismes. J'irai vers ce qui me convient le mieux, voilà tout. J'y entrevois en tout cas déjà quelque chose qui s'adapte bien à ma façon de penser, simple, respectueuse, proche de la nature. Une philosophie de vie à laquelle j'aspire, et dans laquelle j'y ai déjà au moins mes bottes.
Tout commence par le mot "cru". Une amie sur FaceBook me présente un article sur un blog: "Vivre cru.org". C'était il y a environ 10 jours. Au premier abord, je n'y prête pas trop attention, pas le temps... Mais j'y reviens pour visionner une vidéo, et ce qui j'y entends me plait beaucoup. Simplicité, évidence, bon sens dans les concepts. Générosité, sympathie, gentillesse, disponibilité, intelligence, grande érudition dans la personne. J'accroche. J'y découvre un concept totalement nouveau pour moi: le crudivorisme.
Je me lance dans une recherche internet tout azimut afin de poser les bases de ma nouvelle connaissance.
Parallèlement, je me jette à corps et à cri dans cette nouvelle façon de manger, sentant instinctivement que c'est ce dont mon corps a terriblement besoin. Jamais je n'aurais imaginé avoir le courage de me lancer dans ce type d'alimentation, même si, philosophiquement, ça me correspond bien. Et pourtant, je me rends compte que non seulement c'est facile, mais qu'en plus j'y aspirais de tout mon corps. Le temps était sans doute venu...
Pourquoi ce besoin?
J'ai une sarcoïdose, découverte en 2001 (mais que j'ai probablement depuis toujours, lorsque je vois mon parcours médical). J'en souffre plus ou moins épisodiquement, parfois de ceci, parfois de cela.. Mise en évidence par une biopsie de peau (une plaie qui ne guérissait pas et qui avait un méchant aspect de cancer de la peau), ma sarcoïdose se manifeste prioritairement par des atteintes pulmonaires (fibrose, irritation, inflammation, hemmage (le hum hum si irritant)...) et articulaires (arthrite). J'ai aussi eu un problème d'endocardite, non symptomatique et diagnostiqué après coup par scintigraphie; de la tachycardie pendant quelques mois, qu'il m'a fallu gérer avec des médicaments et qui a maintenant totalement disparu (faut dire que j'ai arrêté les médicaments et me suis mise tout un temps à la randonnée ... bien plus salutaire ;) ).
Ankyloses du réveil, douleurs articulaires et musculaires permanentes m'empoisonnent de plus en plus la vie, essoufflement de plus en plus prononcés... fatigue chronique de chez chronique. J'en suis arrivée à un point où je n'ai plus envie de rien tant je me sens perpétuellement fatiguée et douloureuse: j'ai 80 ans... au moins!
Faut dire aussi: 27 chats qui mettent la maison dans un souk pas possible, 3 brebis, 3 juments à soigner (2 à moi), une maison sans cesse dans les travaux, un travail temps plein de nuit (80 heures de travail par semaine, 2 semaines sur 5, sans cesse en décalage horaire ... même mes collègues de jour ne perçoivent pas à quel point ça peut être fatiguant)... Et cette maudite sarcoïdose qui me taraude.
Tout ceci ne contribue pas à être en pleine forme, la fatigue est une copine de longue date... Mais pourtant, d'autres ont une vie bien pire que la mienne, bien plus active, et trouvent encore de l'énergie pour plein d'activités!!
Ca ne pouvait plus durer. Parallèlement, je ressentais le besoin de changer qqch dans mon alimentation, instinctivement (je suis très à l'écoute de mes envies). La viande ne m'intéresse plus; par contre, de cet an-ci, je dévorais des cageots de mandarines !! L'amorce d'un nouveau besoin qui se confirme ... Si ma conscience était encore au dodo, mon corps, lui, n'a pas attendu!
... depuis une petite dizaine de jours:
Je me sens ...
... mieux ... je crois ... Un peu moins mal dans les articulations, semble-t-il? Pas faim du tout, pas de petit creux qui tire en tout cas. Pas envie d'autres choses, d'autres nourritures sous d'autres formes pour le moment. Meilleure élimination urinaire dirait-on? Niveau poumons, suis plutôt contente! Moins de hemmage (le petit hum hum qui désencrasse l'arrière gorge de ses mucosités), en fait, moins de mucosités à ce niveau. Mon dos !! Moins mal. Sont-ce les reins ou les vertèbres, je ne saurais dire, mais les douleurs de types "calcul rénal" ou "hernie discale" devenaient insupportables depuis plusieurs mois. Peut-être plus de "lucidité", de clarté d'esprit? Après ma semaine de nuit, je me sens toujours complètement embrouillée dans ma tête, difficulté d'aligner des idées, difficulté de concentration... Ben là, ça a l'air d'aller bien aussi.
Il est sans doute encore trop tôt pour mettre le doigt sur des améliorations significatives, ce sont plutôt des impressions que des certitudes, mais en tout cas, je ne vais clairement pas plus mal, au contraire!
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